Si l’éducation construit une école

19/02/2014 - Le 25 février une nouvelle aile du lycée Luigi Giussani va être inaugurée à Kampala, grâce aux fonds récoltés pour l’Avsi à la période de Noël. Dans quelques vidéos, le récit de la façon dont tout a commencé.
Giovanni Ferrari

« Nous voulions que cela puisse être aussi une découverte pour nos enfants ». Rose Busingye, une infirmière ougandaise qui s’occupe depuis des années des femmes malades du Sida, parle au nom des autres femmes du Meeting Point International : « Nous avons eu le désir qu’ils puissent être éduqués comme nous avons été éduquées nous-mêmes ». C’est ainsi qu’il y a deux ans est né le lycée « Luigi Giussani » de Kampala : une école secondaire à laquelle on a donné le nom du fondateur de Communion et Libération, et qui est dotée d’une douzaine de salles de classe accueillant environ 600 élèves. Un rayon d’espoir pour Kireka, un quartier pauvre à la périphérie de Kampala, en Ouganda.

Mardi 25 février une nouvelle partie de l’école va être inaugurée, grâce aux 48 mille colliers de papier recyclé fabriqués par Rose et par ses femmes du Meeting Point International, puis vendus par plus de 1300 bénévoles aux différents points de vente de l’Avsi. La construction d’une nouvelle aile pour le lycée « Luigi Giussani » constituait l’un des objectifs de la récolte de fonds organisée à la période de Noël l’année dernière. Parmi les invités de la cérémonie d’inauguration, le nonce apostolique en Ouganda, monseigneur Michael A. Blume, et l’archevêque de Kampala, Cyprian Kizito Lwanga.

Comme le raconte l’une des vidéos réalisées pour l’occasion, « le système scolaire ougandais prévoit six ans d’école secondaire (du senior 1 au senior 6) », et la nouvelle aile a été conçue justement pour cela : jusqu’à présent, il n’avait pas encore été possible d’accueillir tout le cycle. Parmi les nouvelles pièces, il y a aussi quelques bureaux pour l’administration, une salle des professeurs et de nouveaux laboratoires de biologie et de chimie pour 80 élèves.

« Nous, on aimerait que tous ceux qui nous aident puissent redécouvrir leur propre valeur et leur propre dignité. Quand ils viennent nous trouver, nous, on les considère comme des amis », explique Rose. « C’est une très belle aventure parce qu’il s’agit de nous considérer tous comme ayant de la valeur. Comme étant aimés ». Et les témoignages des élèves du lycée « Luigi Giussani » en sont la preuve la plus belle et la plus évidente.