En octobre dernier, alors que je rentrais chez moi en train, on m’a proposé de faire une nouvelle expérience en participant au raggio (rencontre des lycéens de CL, NdT). Les rencontres se déroulaient le jeudi après-midi et on y lisait un extrait de À l'origine de la prétention chrétienne de don Giussani. J’ai accepté cette proposition, mais une semaine avant ma première rencontre, je suis tombée malade. J'étais terrorisée et je ne voyais qu'une seule chose à faire : prier. Je n’étais plus rentrée dans une église depuis le jour de ma confirmation. Je crois que si j'ai réussi à guérir c'est grâce à Lui. Je suis en train de vivre une Présence qui m'a aidée à aller de l'avant. Je n'ai pas laissé le vide prévaloir. Ma foi grandit de plus en plus, jour après jour, et elle remplit mon cœur démesurément. Mon « oui » va vers Jésus, vers une joie qui grandit. Avant tout cela, j'avais un rapport un peu bancal avec ma mère, mais maintenant c’est un rapport solide. Et c’est une phrase qu’elle m’a dite qui a tout changé : « Fede, affrontons cela ensemble ». Je crois que cette maladie m'a beaucoup servie, qu'elle a été fondamentale, parce que sans elle je n’aurais pas pu re-rencontrer le Christ. Je pense que dans chaque situation, aussi moche soit-elle, il y a une très belle chose à chercher et à trouver. Je remercie donc Celui qui d'en haut me l'a envoyée. J'ai compris que je pouvais confirmer ce oui que j'avais dit en 2009, que je pouvais le redire, en mettant mon cœur à disposition de Celui qui me le demande. Il me l'a demandé, et je le Lui ai donné. Maintenant, je vais à la messe tous les dimanches, et parfois plus. Et quand j’arrive avec du chagrin, je ressors heureuse de l'avoir rencontré.

Federica, Côme