Cher Alberto,
je suis heureux d’avoir pu te rencontrer à nouveau, et d'avoir rencontré les autres personnes de Retemanager. Cela a été pour moi l'occasion de connaître Carlo, et une profonde amitié est née. En ce qui concerne ma situation professionnelle, je suis dans l'expectative : de fait, je suis encore salarié avec un contrat de solidarité de zéro heure, et il n'a pas encore été décidé comment sera géré le personnel non opérationnel après cette période. Depuis octobre, et de façon inattendue, j'ai pu profiter de deux rencontres pour proposer mes services en tant que consultant avec deux autres professionnels, et Carlo m'a mis en contact avec un producteur de produits semi-finis qui souhaite lancer un projet pour élargir son offre de produit. Dans l'ensemble, ce sont des signaux positifs et la preuve d'une Présence bonne pour moi, qui me donne une hypothèse à vérifier. Cette Présence bonne, qui me fait aller de l'avant et me permet de ne pas me laisser entraîner vers un certain malaise et des pensées mauvaises, se traduit par le fait que je prends conscience maintenant que ma valeur ne dépend pas de mon travail. Je le comprends à travers les faits liés à la recherche d'un nouveau poste, et en particulier à cause de l'attention de quelques personnes, toi et Carlo en particulier, mais aussi d’autres amis d'ici. La perte de mon travail et cette situation d'incertitude, voilà la méthode que Dieu a choisie pour que je me rende compte que je peux être libre si je me fie à Lui. J’ai souvent demandé qu'Il se rende présent dans le travail que je devais faire : je dois reconnaître qu'Il a pris mon désir au sérieux. Quelqu’un m’a un jour demandé pourquoi je restais à la maison, et cela m’avait poussé à croire que j’avais été abandonné. Aujourd'hui, en revanche, je peux dire que ce n'est pas ainsi. Le futur continuera d'être une occasion pour Le rencontrer. J'ai été touché par une chose que le prêtre de notre village a dite dans son homélie : « La Vierge a simplement fait ce que Dieu lui demandait de faire, garder Jésus et demeurer face à la croix ».

Giorgio