Dernière résistance

Ma tristesse est le lieu où Dieu peut agir, et que c’est une grâce que de ressentir cette tristesse et d’offrir à Dieu mon ultime résistance

Cher père Carròn, aux Exercices, la leçon du samedi matin a percé mon cœur comme une flèche, en laissant jaillir toutes mes questions les plus profondes. Je me suis rendue compte de mon incapacité de dire un oui total à Dieu. Par la suite, j’en ai parlé à mon mari et à mes amis. Ils m’ont étreinte et ils m’ont dit que ma tristesse est le lieu où Dieu peut agir, et que c’est une grâce que de ressentir cette tristesse et d’offrir à Dieu mon ultime résistance. Finalement, c’est la seule chose que je peux faire. Je suis rentrée à la maison, reconnaissante, pacifiée et j’ai embrassé mes enfants différemment, avec une grande affection, non par une décision personnelle, mais plutôt poussée par une gratitude pleine de liesse.

Rada, Vienne