L’école de communauté des « mamans à bord »

Face à l’engagement exigeant que demandent les enfants, je ne pouvais laisser prévaloir le découragement, ni attendre qu’ils aient tous atteint la majorité avant de commencer à vivre mon rapport avec le Christ à travers l’école de communauté

Je suis mère de cinq enfants, et depuis quelque temps je n’arrive plus à participer à l’école de communauté à cause de mes obligations envers eux. Mais l’idée d’aller aux rencontres ne m’a jamais quittée : au contraire, le besoin de vivre mes devoirs de mère à la lumière de l’école de communauté s’intensifiait. Pendant les vacances nationales du mouvement à Angra dos Reis, il m’est arrivé quelque chose d’imprévu. Un jour que je n’avais pas pu participer à la balade en bateau parce que ma fille ne se sentait pas bien, alors que j’étais assise au bord de la piscine, j’ai fait la connaissance d’Anelise, qui habite à Rio de Janeiro. Elle aussi a de jeunes enfants. Elle m’a parlé d’un groupe de discussion sur WhatsApp qui s’appelle « mamans à bord », qui regroupe des mamans qui s’entre-aident sur des questions concernant les enfants. J’ai immédiatement adhéré. Le titre des vacances (« Que cherchez-vous ? ») accompagné de la belle représentation du ciel étoilé de Van Gogh, ainsi que l’amitié qui est née entre nous ont éveillé mon désir de partager l’urgence de l’école de communauté avec une compagnie d’amis vivants, d’avoir à cœur les obligations d’une maman sans que la distance et les horaires soient un obstacle à nos rencontres. C’est ainsi qu’a pris forme la proposition d’une école de communauté via Skype, à laquelle participent une vingtaine de mamans. Face à l’engagement exigeant que demandent les enfants, je ne pouvais laisser prévaloir le découragement, ni attendre qu’ils aient tous atteint la majorité avant de commencer à vivre mon rapport avec le Christ à travers l’école de communauté ; et je me suis rendu compte que c’était aujourd’hui que je le désirais, pas demain. Il en va de même pour les autres mamans : je me suis aperçue que comme moi, elles désirent un lieu qui nous aide à reconnaitre la présence du Seigneur dans toutes les circonstances que la vie d’une mère - qu’elle ait un ou cinq jeunes enfants - comporte.

Claudiana, São Paolo (Brésil)