J’ai participé au baptême de Samir, qui est né dans le Christ avec le nom de Simon. Le baptême a été célébré dans la chapelle qui se trouve à l’intérieur du bureau du père Marco. Ça a été quelque chose de splendide ! J’avais l’impression de vivre un de ces moments décrits dans l’Évangile, quand on parle de ces chrétiens qui se retrouvaient en cachette. Il y a deux mille ans comme aujourd’hui, seul l’attrait d’une présence vraie et vivante parmi nous peut rendre une chose comme cela possible. Voilà un homme d’une soixantaine d’années, un égyptien, prisonnier et malade, heureux et ému ; et libre – à mon avis – dans le vrai sens du terme. C’est ça le salut que je veux pour moi. J’ai reçu une grande grâce, car le fait d’être présente à un si grand évènement à l’intérieur d’une prison m’a fait comprendre que, quand il s’agit du Christ, il n’y a ni mesure, ni limite : il suffit de se laisser saisir.

Francesca