Comme la veuve de Naïm

Je ne pourrais pas éprouver de joie profonde en dehors de ce regard

Cher Julián, je voudrais te remercier pour les Exercices. Je suis comme la veuve de Naïm, regardée et étreinte par Son regard. Je ne pourrais pas éprouver de joie profonde en dehors de ce regard, en dehors de cette présence victorieuse dont le centre est la Résurrection. Je suis veuve depuis deux ans ; la douleur, la fatigue ne m’ont pas été épargnées, mais j’ai pu me lever dans la liesse le matin et regarder tout avec une certaine distance, comme si c’était pour la dernière fois, pour pouvoir mieux aimer, mieux étreindre. Cela a été possible grâce au fait que j’ai été regardée ainsi d’abord par mes amis : sûrs de Son amour ils ne m’ont jamais quittée. La compagnie sert pour ça, pour marcher vers notre destin. Tout ceci a suscité en moi le désir de mieux faire l’Ecole de communauté, de présenter l’expo « De ma vie à la vôtre », d’aller à Rome et de vivre les Exercices comme une femme amoureuse de son époux.

Gloriana, Fidenza