En audience chez le Pape avec les jeunes du père Charly

Grace à l’amitié née dans le cadre du Meeting, j’ai accompagné le père Charly Olivero et ses jeunes à l’audience privée avec le Pape
Jesús Ángel, Madrid (Espagne)

Grace à l’amitié née dans le cadre du Meeting, j’ai accompagné le père Charly Olivero et ses jeunes à l’audience privée avec le Pape.
Les jeunes lui ont présenté l’exposition "Une communauté à la périphérie : l'église villera à Buenos Aires". Ils ont expliqué comment se déroule leur vie dans ces villas, dans l’urgence et les nécessités de la vie, et ce qu’a été pour eux le Meeting. Tandis que le Pape leur posait des questions pour connaître tous les détails, j'observais sa simplicité et son attention.
A un certain moment un jeune lui a dit : « Jesús nous a accompagnés et nous a aidés, il était notre interprète ». Alors le Pape s'est retourné et il m'a demandé : « Jesús, ces jeunes m'ont raconté ce que le Meeting a signifié pour eux. Et pour toi ? ». Je lui ai raconté ce qui a été le plus évident pour moi : « Sainteté, voir comment ces jeunes se rapportent à la réalité, la curiosité qui les fait bouger, voilà ce qui m'a changé. L'amitié avec le père Charly m'ai aidé à donner encore plus de valeur à votre paternité, pour laquelle je vous remercie, et il m'est plus facile maintenant de comprendre les paroles que vous nous avez adressées le 7 mars dernier place Saint Pierre : "Centrés sur le Christ et l'Evangile, vous pouvez devenir les bras, les mains, les pieds, la tête et le coeur d’une Eglise en sortie" ». J'ai également voulu lui raconter la chose suivante : « J'ai été très touché par la liberté des organisateurs du Meeting, car cette année il y avait des soucis d'argent. Toutefois le Meeting a pris en charge les frais de ces treize jeunes et a décidé de les faire venir en Italie. Un organisateur m'a dit : "On s'est demandés : qu'est-ce que l'on souhaite ? Etre cités de nombreuses fois par les journaux en raison des gens connus invités, ou pour avoir invité de vrais témoins ? " et ceci m'a vraiment touché ».
Le Pape m'a alors répondu : « Dans une rencontre avec les universitaires, l'un d'eux m'a raconté tout ce qu'ils font pour aider les pauvres. Je lui ai demandé s'il pensait que c'était suffisant et il m'a répondu affirmativement. Mais j'ai répliqué : "Il manque la chose la plus importante : être mendiants" ». Le Pape ne nous demande pas de faire quelque chose de particulier, mais de nous confronter à eux, d'être en union avec eux.
Quand nous nous sommes salués, il y eut encore l'occasion d'un cadeau : « Jesús, tu ne sais pas à quel point ce que tu as raconté me rend heureux ». Il m'a appelé une fois de plus par mon nom. Javier Prades nous disait pendant le sermon de la dernière messe précédent les vacances : « J’espère qu'à votre retour vous pourrez dire : cet été m'a changé la vie ! Grace à ce que j'ai vécu, mon affection pour Jésus a grandi ».
Moi, grâce à la rencontre avec ces personnes, je l'affirme avec certitude.