Paris et l’accident de mon fils

Tout a été vaincu par la lueur d’espoir et de certitude qui est en nous et à laquelle les propos de Carrón nous ont rappelé
Marc

Jamais auparavant notre amitié m’a autant accompagné que ces jours-ci. Pas seulement en raison de toutes les personnes qui nous ont aidés et se sont intéressées à l’accident de notre fils Aldo. Mais surtout en raison des propos de Carrón sur le massacre de Paris, qui ont été un remède et un fait objectif sur lequel nous appuyer pour donner un jugement. Il ne faut pas croire que nous n’avons pas souffert, Chiara et moi, quand nous nous sommes rendus aux urgences, où nous avons rejoint Aldo et compris la gravité de l’accident. Il ne faut pas croire que nous n’avons pas pensé que si nous avions agi autrement, alors les choses se seraient passées différemment. Mais tout a été vaincu par la lueur d’espoir et de certitude qui est en nous et à laquelle les propos de Carrón nous ont rappelé. Et chaque chose qui a eu lieu depuis, nous avons pu l’approcher comme le fait qu’Il ne nous abandonne pas. Beaucoup nous ont dit : « Ça pouvait être pire », en voyant ce qui se passait autour de nous et je continuais de répondre : « Ça ne pourrait pas aller mieux ». Aujourd’hui, Aldo est à la maison (contre toute attente). J’ai un peu de mal à le dire, mais au fond de mon cœur, je suis reconnaissant envers le Seigneur pour ces quatre derniers jours, car, sans notre compagnie, je les aurais sans doute vécus naturellement de façon désespérée, comme tout le monde.