Une étape d’humilité

En vivant ainsi, je vis dans l’attente que le Christ me fasse être plus moi-même
Leonor, Belgique

Très cher Julián Carrón,
Au mois de juin, j’ai perdu mon travail. La première chose que j’ai comprise c’est ce qu’il faut demander au Seigneur : que je puisse bien vivre chaque instant de mes journées, c’est-à-dire avec la conscience que mon bonheur c’est maintenant et non quand je trouverai un travail. Cela ne m’empêche pas de souffrir mais ça me rend libre car, en vivant ainsi, je vis dans l’attente que le Christ me fasse être plus moi-même. Je suis reconnaissante envers Don Giussani envers toi et envers cette compagnie qui m’embrasse toujours et ainsi l’espérance est toujours vivante. Je ne voulais pas réduire ma participation au fond commun pour cette gratitude et parce qu’il y a toujours quelque chose que je peux supprimer de mes achats qui est moins important que cette compagnie et que la mission du mouvement. Pourtant, aujourd’hui, je dois franchir une nouvelle étape : avoir l’humilité d’accepter de ne plus pouvoir donner la même somme. Je demande au Seigneur de m’accorder la grâce que cela me pousse à être plus sérieuse avec ce qui m’est donné et à offrir le fait que je suis sans travail pour ceux qui souffrent plus que moi.