Le grand-père de Filippo

Nous éprouvons une immense reconnaissance pour cette Grâce que notre famille a reçue à travers le oui de Filippo qui accueillait la Miséricorde tangible du pape
Marta (Milano)

Le 10 mars dernier, mon mari est mort subitement. C’est mon petit-fils, Filippo, presque treize ans, qui fut le premier à comprendre. Il était à la maison avec son grand-père. Remarquant qu’il gardait toujours la même position, il s’approcha et tenta de le réveiller en lui donnant avec le pied un petit coup délicat sur la jambe. Aucune réaction ! Alors, courageusement, il mit la main sous le nez de son grand-père et s’aperçut qu’il ne respirait plus. Affolé, il appela sa mère qui me téléphona. Arrivée à la maison, je n’ai pu que constater la mort. Filippo, m’entendant rentrer, a éclaté en sanglots et, d’une voix brisée par le chagrin et la colère, il s’adressa à une statuette de la Vierge qui était au-dessus de mon lit, demandant pourquoi son grand-père lui était enlevé. Filippo devait partir pour Rome le lendemain car il était prévu qu’il fasse sa promesse de Cavalier devant le pape François, Place Saint-Pierre. Sa mère et moi, nous avons dit à Filippo que nous serions contentes qu’il s’y rende. Il a été d’accord, ajoutant qu’il allait emmener son grand-père avec lui.
Samedi matin, Filippo m’a écrit qu’il avait été choisi pour parler au Pape. Quand François est arrivé devant lui, il était inquiet, ne sachant trop comment le saluer. Finalement, il choisit « Bonjour, très sainte Sainteté » et reçut en retour un grand sourire du Pape. Filippo lui raconta que son grand-père était mort. Il a demandé au Pape de prier pour lui et il s’est mis à pleurer. Le Pape lui a serré les mains et l’a assuré de ses prières en acceptant avec joie sa promesse de Cavalier.
Nous éprouvons une immense reconnaissance pour cette Grâce que notre famille a reçue à travers le oui de Filippo qui accueillait la Miséricorde tangible du pape.