« Puis-je le donner à maman ? »

J’ai compris que c’est d’abord à moi que Traces est utile : pour mon chemin, véritablement, comme en témoignait cet enfant
Lauro (Macerata)

Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours distribué Traces ; et le plus important pour moi, c’était cette espèce de militantisme pour faire connaître la revue. Avec le temps, tout en restant fidèle au geste, l’habitude et le scepticisme ont pris le dessus : c’était devenu une chose à faire parmi d’autres ! Dimanche dernier, habité comme toujours par cette habitude et ce scepticisme, je suis allé vendre la revue d’octobre… Tout à coup, un enfant, intrigué par la couverture, lit « Mendiants de Miséricorde ». Je lui demande : « Sais-tu que c’est l’année de la Miséricorde ? » Il me répond : « Non, personne ne m’en a parlé ». Et puis : « Pourrais-tu me donner la revue ? Je la porterai à maman, et elle m’aidera à comprendre. » Là, j’ai compris que c’est d’abord à moi que Traces est utile : pour mon chemin, véritablement, comme en témoignait cet enfant.