”J’ai besoin du Christ”

Le rien que je suis n’est pas incompatible avec ma valeur, ni ma grandeur, mais il me fait comprendre que je dépends de Quelqu’un d’autre
Gladys (Kampala, Ouganda)

Les deux jours que nous avons vécus avec Davide Prosperi [vice-président de la fraternité de CL] ont été pour moi décisifs : à présent, je regarde les choses d’une autre manière.
L’intervention d’Arnold - « le fardeau que je porte est mon rien » - m’a amenée à comprendre le sens profond de ce rien. Le rien que je suis n’est pas incompatible avec ma valeur, ni ma grandeur, mais il me fait comprendre que je dépends de Quelqu’un d’autre et que, pour vivre, j’ai besoin de Quelqu’un d’autre : j’ai besoin du Christ. Je crois que c’est un don. Dieu est venu, est mort pour moi, est entré dans l’histoire pour moi, afin que je puisse savoir qu’il tient à moi et qu’il meurt pour moi à chaque instant de ma vie, même si je suis une nullité, un pécheur. La conscience de mon rien me fait Le désirer, me permet de m’identifier à tous mes amis de Communion et Libération, avec lesquels je désire vivre cette appartenance, car je peux me fier totalement à eux ; mon rien m’a donné une raison de Le suivre.