Ecole de communauté

À travers ce que les autres racontent, j’ai l’occasion de vérifier ma foi, parce que le Seigneur a des traits incomparables

Ainsi le regard sur les autres s’ouvre, cher Père Julián en quittant le Kenya pour m’installer à Genève ma plus grande demande était que le Seigneur puisse continuer à me parler. Nous sommes rentrés depuis deux ans et je suis étonnée du temps passé et de ce que le Seigneur a voulu en faire pour me répondre. Nous avons quatre fils et nous attendons un enfant pour le mois d’avril. Ma vie est très simple, et je n’ai pas la possibilité de prendre de grandes initiatives. La première grande grâce est venue de la possibilité de suivre ton Ecole de communauté. Je l’ai reçue comme un cadeau pour moi. C’est une très belle compagnie, vraie, profonde et correspondante. La deuxième grâce a mûri avec le temps. Quand je t’ai entendu dire les premières fois que « l’autre est un bien » je me suis sentie très provoquée. Au mois de septembre on a proposé à mon mari Tommaso de conduire une nouvelle école de communauté et j’ai voulu rester avec lui pour continuer à être ensemble. La difficulté était que changer de groupe me donnait l’impression de recommencer depuis le début. Mais c’est exactement dans ce lieu que j’ai commencé à goûter les fruits d’une ouverture du regard, fruit de ce que tu nous avais témoigné. J’ai commencé à goûter les interventions et voyais en chacun d’eux la trace du Mystère. A travers ce que les autres racontent, j’ai l’occasion de vérifier ma foi, parce que le Seigneur a des traits incomparables, il porte une libération incomparable, il suscite une nostalgie incomparable. A chaque pas, je demande au Seigneur de me faire approfondir mon appartenance au charisme, qui m’est tombé dessus et dont je suis tellement reconnaissante pour la nouveauté qu’il introduit dans ma vie.

Maria, Genève (Suisse)