Un signe du bien

Rien n’est aussi satisfaisant que le bonheur de se savoir aimé par le Christ et de pouvoir le rencontrer dans chaque visage et dans chaque circonstance

Très cher Père Julián, un matin je rencontre une personne que je n’avais pas vue depuis des années, elle gérait le pressing où j’étais cliente. Nous nous sommes reconnues et saluées. Puis elle me dit : “Madame, vous devez savoir que j’avais demandé à l’Enfant Jésus de me permettre de rencontrer à Noël quelqu’un qui me montrerait que Lui m’aime. Cela ne s’est pas produit et j’ai passé le jour de Noël avec la famille de mon fils, qui supportait mal ma présence. J’ai demandé alors ce signe pour la fin de l’année. Et ce matin, je vous rencontre, vous qui, je m’en souviens très bien, quand vous entriez dans le pressing, vous me demandiez toujours des nouvelles de ma famille et moi je me sentais aimée, je savais que vous teniez à moi. Je suis certaine que ce matin Jésus m’a répondue”. Elle m’a embrassée, tout en pleurant. A l’école de communauté, tu nous disais comment aujourd’hui il semble impossible qu’une personne puisse véhiculer la vérité, mon désir “je voudrais voir Dieu” ne peut trouver une réponse dans un facteur humain.
Comme le rappelait le père Scalfi dans son testament spirituel : “Rien n’est aussi satisfaisant que le bonheur de se savoir aimé par le Christ et de pouvoir le rencontrer dans chaque visage et dans chaque circonstance". A 80 ou à 50 ans Il est toujours Un, comme il y a deux mille ans, et réveille à nouveau mon espérance.

Monica