« Face à la souffrance indicible du peuple syrien, un sens commun de solidarité et de responsabilité nous pousse à nous engager dans un dialogue basé sur l’honnêteté, la confiance réciproque et des pas concrets. Le dialogue est la seule voie pour aller de l’avant. Il n’y a pas de solution militaire à la crise syrienne. Le Saint-Siège est convaincu que la violence ne conduit nulle part sinon à la mort, à la destruction et à l’absence d’avenir ».


C’est ce qu’a affirmé le chef de la délégation du Saint-Siège, S.Exc. Mgr Silvano M. Tomasi, en intervenant hier aux travaux de la conférence internationale sur la Syrie.

« Le moment est venu – a-t-il ajouté – de prendre des mesures concrètes pour mettre en pratique les bonnes intentions exprimées par toutes les parties dans le conflit actuel ». En renouvelant l’appel aux parties à un respect plein et absolu du droit humanitaire, l’archevêque a ensuite présenté plusieurs propositions concrètes : arrêter le flux d’armes et le financement de celles-ci ; augmenter l’action humanitaire ; engager la reconstruction en même temps que les négociations et avec le soutien solidaire de la communauté internationale ; retrouver un climat de confiance entre les communautés religieuses ; affronter à travers le dialogue les problèmes de toute la région. De cette manière, a dit le chef de la délégation, « la paix en Syrie pourrait devenir un catalyseur de la paix dans d’autres parties de la région et un modèle de cette paix dont il y a si urgemment besoin ».



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