Les rencontres du Meeting pour l'amitié entre les peuples 2024

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Une présence pour la paix. Rencontre inaugurale
Rencontre inaugurale avec S.B. Pierbattista Pizzaballa, Patriarche de Jérusalem des Latins. Introduit par Bernhard Scholz, Président de la Fondation Meeting pour l’amitié entre les peuples ETS.



Le soin de la vie
Franca Benini, Centre régional de la Vénétie pour la thérapie de la douleur et les soins palliatifs pédiatriques, Padoue ; Cristiano Ferrario, professeur d’oncologie, Université McGill, Montréal. Introduction et modération par Marco Maltoni, Medicina e Persona, directeur de l’unité de soins palliatifs de Romagne, président de l’association "Sul sentiero di Cicely".
Le fait d’être atteint d’une maladie "incurable" ne coïncide pas avec le fait d’être dans un état "incurable", c’est-à-dire qu’il est toujours possible de prendre soin d’une personne atteinte d’une maladie, même chronique et évolutive, ou d’un handicap. Prendre soin de la vie ne garantit pas à la personne malade une réponse automatique aux "pourquoi" qui se présentent, en particulier à la question de savoir pourquoi elle s’est retrouvée dans cette condition dramatique, qu’elle n’a pas choisie. Les relations de soins peuvent cependant soutenir la liberté de la personne malade dans sa quête de sens et d’essentiel, une quête qui explose souvent en cri dans les moments caractérisés par une souffrance allant jusqu’à l’anéantissement.
Dans l’"humanité vulnérable commune", comme le disait l’infirmière fondatrice des soins palliatifs Cicely Saunders, la condition du soigné et du soignant favorise la voie d’une recherche, qui peut devenir acceptation du moment présent, et l’épanouissement d’une espérance dans une limite. Tout se passe comme si certaines "contraintes", au lieu de limiter l’expression de la liberté, la mettaient dans les meilleures conditions pour s’exprimer. L’initiatrice des soins palliatifs pédiatriques italiens, Franca Benini, et l’oncologue palliatif Cristiano Ferrario racontent comment, dans leur expérience, il y a eu des "prises en charge" de patients et de familles au cours desquelles une relation et une perspective fascinantes se sont produites.



Intelligence artificielle et reseaux sociaux : pas besoin d'écran pour devinir intelligent
Luca Botturi, professeur de médias dans l’éducation, Université des sciences appliquées du sud de la Suisse ; Alberto Pellai, psychothérapeute, écrivain et essayiste ; Maryanne Wolf, Université UCLA et membre de l’Académie pontificale des sciences. Introduction et modération par Fabio Mercorio, professeur d’informatique à l’université Milano Bicocca.
Au cours des deux dernières décennies, le développement du numérique a radicalement transformé tous les aspects de notre vie quotidienne : les appareils numériques connectés en permanence, la diffusion des plateformes sociales et l’évolution des algorithmes de personnalisation de l’information imprègnent nos vies, souvent sans que nous en soyons pleinement conscients. Dans un tel scénario, les appareils numériques sont le contenant, et non le contenu, qui est aujourd’hui sélectionné, traité et souvent généré par des algorithmes d’intelligence artificielle. Ce qui se dessine devant nous est une société dans laquelle l’interaction humaine sera de plus en plus médiatisée par des dispositifs numériques connectés à des services complexes et opaques gérés par des entreprises mondiales. Il est donc crucial de développer non seulement un sens critique - le résultat de la connaissance de l’objet par rapport à sa cible - mais aussi des compétences adéquates pour affronter l’avenir. Cette réunion accueille un dialogue entre un informaticien, un psychologue du développement et un expert en éducation numérique, afin de nous aider à éclairer la tâche éducative qui nous attend. Nous voulons d’abord mieux comprendre les technologies qui nous entourent, puis discuter, sur la base des preuves scientifiques de ces dernières années, de l’interaction entre les mineurs et les écrans, et du rôle de la société, des parents et des écoles pour les éduquer à bien vivre dans un monde numérisé.



Qui es-tu ? Le défi de Jérusalem
Ettore Bassi, acteur du spectacle d’ouverture ; Paolo Ruffini, préfet du Dicastero della Comunicazione ; Eric Emmanuel Schmitt, écrivain, auteur du texte La Sfida di Gerusalemme. Un viaggio in Terra Santa (Libreria editrice vaticana). Introduit par Otello Cenci, responsable du divertissement Fondazione Meeting per l’amicizia fra i popoli ETS
La conversion au christianisme de l’athée Schmitt, d’abord née comme une option théorique, prend corps lors de ce voyage en Terre Sainte jusqu’à un événement mystique révélateur vécu avec transport lors d’une visite au Saint-Sépulcre. Le passage de l’abstrait à l’humain, que l’écrivain est appelé à effectuer, éclaire un chemin de cohabitation entre différentes traditions et croyances.



Si nous ne recherchons pas l'essentiel, alors que cherchons-nous ?
Adrien Candiard, membre Institut dominicain d’études orientales (Ideo). Introduit par Bernhard Scholz, Président de la Rencontre pour l’amitié entre les peuples Fondation ETS



Si vous voulez la paix, préparez la paix
Visvaldas Kulbokas, nonce apostolique à Kiev ; Oleksandra Matvijčuk, avocate ukrainienne, prix Nobel de la paix 2022 ; Angelo Moretti, porte-parole de Mean (European Nonviolent Action Movement) ; Lali Liparteliani, ONG ukrainienne Emmaüs ; Anastasia Zolotova, directrice de l’ONG ukrainienne Emmaüs. Présenté par Riccardo Bonacina, journaliste et fondateur de Vita.
"Si vous voulez la paix, préparez la paix", a écrit le Père Primo Mazzolari, et la paix n’est pas quelque chose à faire après la guerre, mais un jeu qui doit être joué aussi et surtout pendant la guerre. La paix, comme nous l’ont appris ces terribles presque deux années et demie, au cours desquelles les bombes pleuvent tous les jours, se prépare également pendant la guerre par une présence physique, une étreinte, une aide, la construction d’un abri anti bombardements qui soit beau et connecté même lorsque l’électricité ne fonctionne pas, la rencontre des maires italiens avec les maires ukrainiens, la prière pour que la paix arrive avec les représentants de toutes les religions à Lviv et à Kiev. Mettre fin à la guerre n’est pas en notre pouvoir, mais construire la paix l’est, nous pouvons le faire. Comme nous le rappelle Pacem in Terris du pape Jean XXIII, la paix n’est pas seulement l’absence de conflit, mais elle s’incarne dans quatre piliers : l’exercice de la vérité, de la justice, de la liberté et de la solidarité. Ce sont ces mêmes piliers qui permettent de préparer la paix. Lors de cette réunion, nous écouterons des témoignages qui racontent comment la paix est préparée en temps de guerre en Ukraine.



Il n’y a plus de chrétiens tranquilles (Charles Péguy)
Jean de Saint-Chéron, écrivain et essayiste français, Prix Giuseppe Toniolo 2023 ; Paolo Prosperi, prêtre de la Fraternité San Carlo Borromeo. Présenté par Mattia Ferraresi, rédacteur en chef de Domani.
"Il n’y a rien de plus éloigné du christianisme que l’optimisme et le sentimentalisme vides qui affligent tant de catholiques et cachent le mal dans le monde" (Flannery O’Connor). Un voyage sur la mission heureuse de livrer à l’histoire la beauté accomplie de la foi chrétienne et celle de répondre aux défis culturels de la modernité.



Rien de ce qui est humain ne m'est étranger. Giussani et la littérature
Mgr Massimo Camisasca, évêque émérite de Reggio Emilia ; Giancarlo Cesana, professeur honoraire d’hygiène générale et appliquée, Université de Milan Bicocca. Introduit par Francesco Ferrari, Fraternité San Carlo Borromeo
L’un des traits distinctifs de la personnalité de don Giussani est certainement sa passion pour la littérature, ou plus généralement pour la beauté. Cette passion est un élément fondamental de sa pensée, de son expérience d’homme et de chrétien, de sa proposition éducative. Redécouvrir le rapport entre Giussani et la littérature est d’autant plus fascinant pour redécouvrir que tout ce qui est vraiment humain est intéressant et que tout ce qui est vrai et beau est un reflet du Christ présent, centre du cosmos et de l’histoire.



L’essence de l'intelligence artificielle. Outil ou limite de la liberté ?
Dario Amodei, fondateur et PDG d’Anthropic ; Paolo Benanti, professeur à l’Université pontificale grégorienne de Rome, expert en bioéthique, en éthique des technologies et en adaptation humaine, membre du comité consultatif des Nations unies sur la nouvelle intelligence artificielle, président de la commission sur l’intelligence artificielle ; Mario Rasetti, professeur émérite de physique théorique à l’École polytechnique de Turin, ancien président du groupe national sur la structure de la matière du CNR, ancien fondateur et président de la Fondation ISI ; Luca Tagliaretti, directeur exécutif du Centre européen d’expertise sur la cybersécurité. Introduit par Andrea Simoncini, Vice-président Meeting for Friendship Among Peoples Foundation ETS, Professeur de droit constitutionnel, Université de Florence.
L’intelligence artificielle va-t-elle changer le monde ? Et si c’est le cas, le changera-t-elle pour le meilleur ou pour le pire ? Cette question est désormais au premier plan de tous les agendas politiques, économiques, moraux et juridiques de notre planète. Le pape François lui-même a consacré son message pour la paix de cette année au thème de l’IA et a répété ses réflexions devant les chefs d’État du G7 dans les Pouilles. Comme toute nouveauté produite par l’ingéniosité humaine, l’IA peut également être un facteur de croissance et de développement, mais en même temps, comme à chaque fois que le pouvoir humain s’accroît, sa responsabilité doit s’accroître proportionnellement.



La famille : un lieu d'espoir
Vincenzo Bassi, président Fafce (Fédération des associations familiales catholiques) ; Fabiola Bianchi, Association Pape Jean XXIII ; Mariolina Ceriotti Migliarese, neuropsychiatre et psychothérapeute pour enfants ; Matteo Fadda, président Association Communauté Pape Jean XXIII ; Jean Luc Moens, Communauté de l’Emmanuel. Introduit par Luca Sommacal, président de l’association Familles d’accueil. Compte tenu des contingences historiques, il est fondamental de représenter la famille comme le premier lieu de construction de la paix, qui découle de la vie d’une dimension d’acceptation de la diversité de l’autre, qui se manifeste dans l’expérience du pardon. Cette expérience vécue au sein de la famille peut avoir un impact en s’étendant aux contextes sociaux et politiques et ainsi influer sur l’histoire. Les histoires de familles greffées sur des réseaux de solidarité témoignent de cette nouveauté.

La grande trahison : des jeunes perdus et retrouvés
Stefano Aragno, responsable de la communauté du Cenacolo ; Francesco Belletti, directeur du CISF (Centre italien d’études sur la famille) ; Maria Teresa Bellucci, ministre adjointe du Travail et des Politiques sociales ; Silvio Cattarina, fondateur et président de la coopérative sociale L’Imprevisto ; Elio Cesari SDB, président national des œuvres salésiennes et délégué à la pastorale des jeunes. Introduit par Stefano Gheno, président Cdo Opere Sociali.
Les preuves d’une fragilité généralisée de notre société se multiplient, au sein de laquelle se distingue le "mal de vivre" des jeunes générations, qui se traduit par des formes de violence à l’égard d’eux-mêmes et d’autrui. Les adultes semblent avoir perdu la capacité de se dresser courageusement en face, abdiquant leur responsabilité éducative ou succombant à des comportements qui semblent sans espoir. Un espoir qui, au contraire, ne cesse d’être nourri par ceux qui continuent d’investir dans la possibilité pour les jeunes de s’épanouir, d’exprimer leur potentiel sans être déterminés par leur propre malaise.



Une espérance pour tous
Colum McCann, écrivain, auteur du roman Apeirogon en dialogue avec Rami Elhanan et Bassam Aramin. Introduit par Alessandro Banfi, journaliste.
Les grands livres vous font vivre la vie des autres. Le roman Apeirogon de Colum McCann, écrivain irlandais naturalisé américain et lauréat du National Book Award en 2009, raconte l’histoire vraie de deux pères, Rami Elhanan, Israélien, et Bassam Aramin, Palestinien, qui ont tous deux perdu leurs filles tuées par le terrorisme et l’occupation militaire. C’est l’histoire de deux hommes qui ont transformé cette grande douleur en actions concrètes pour la paix et la coexistence. Une histoire vraie et épique, racontée par un grand écrivain, qui ouvre la voie à une paix inattendue et apparemment impossible en Terre sainte.



Europe : entre croissance et incertitudes
Paolo Gentiloni, Commissaire européen à l’économie ; Andrea Simoncini, Vice-président Du Meeting pour l’amitié entre les peuples Fondation ETS, Professeur de droit constitutionnel, Université de Florence. Introduit par Luca Farè, Fondation pour la Subsidiarité.



Education à la conciliation
Muhammad Bin Abdul Karim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue musulmane mondiale ; S.Em. Card. Matteo Maria Zuppi, Président de la Cei, Archevêque de Bologne. Discours d’introduction de Bernhard Scholz, Président de la Fondation Rencontre pour l’amitié entre les peuples ETS. Modérateur : Wael Farouq, Professeur de langue et littérature arabe, Università Cattolica del Sacro Cuore.
Les religions et le dialogue entre les religions sont des ressources indispensables et irremplaçables pour une réconciliation véritable et durable. Face aux instrumentalisations idéologiques et violentes des religions qui marquent tant de guerres et de conflits de notre temps, il est décisif de témoigner qu’une religiosité authentique permet d’inviter au dialogue, de dépasser les préjugés, de promouvoir la collaboration, d’éduquer à la conciliation et d’ouvrir la possibilité du pardon.



Jérôme Lejeune, la liberté de la recherche du bien
Angelo Carfì, service adulte du syndrome de Down, Policlinico Universitario A. Gemelli, Rome ; Aude Dugast, postulatrice de la cause de béatification de Jérôme Lejeune ; Giuseppe Zampino, directeur UOC Pediatrics Policlinico Gemelli Roma, chef du Pôle des maladies rares et des malformations congénitales de la Santé de la Femme et de l’Enfant. Présenté par Chiara Locatelli, néonatologue Policlinico Sant’Orsola, Bologne.
30 ans après la mort du Vénérable Professeur Lejeune, la fraîcheur d’un témoignage sur la vérité et la qualité de la vie humaine. La vie d’un scientifique, d’un médecin, d’un laïc, l’amour sans limite pour ses patients fragiles, la fermeté dans la défense de leur dignité et la foi communicative du grand savant sont plus que jamais d’actualité.



L’année soixante-huit de don Giussani
À l’occasion de la sortie du livre "UNA RIVOLUZIONE DI SÉ. La vita come comunione (1968-1970)" de L. Giussani (Rizzoli) Sergio Belardinelli, professeur de sociologie des processus culturels et communicatifs, université de Bologne ; H.Em. Card. Kevin Joseph Farrell, Préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie ; Davide Prosperi, Président de la Fraternité Communion et Libération. Introduit par Alberto Savorana, responsable des activités éditoriales de Communion et Libération. Modérateur : Monica Mondo, présentatrice de Soul.
Dans les années incandescentes de 1968, qui ont marqué un "changement d’époque" (Pape François), à partir de son élan passionné de communication et de témoignage du Christ, Don Giussani, en dialogue avec un groupe de jeunes, a essayé de saisir le signe des temps, et il a formulé sa réponse entre 1968 et 1970 : seule la reproduction de l’événement chrétien ˗ comme présence chargée de proposition et de sens pour la vie ˗ peut émouvoir l’homme d’aujourd’hui, en générant "une révolution du moi" ; dans la "vie comme communion", la libération devient expérimentable, c’est-à-dire ce monde plus humain qui représentait l’aspiration la plus authentique de Soixante-Huit. Parce que "la communion est libération".



Pape François, miséricorde et mission
Adina Balan, directrice de Thalita Kum Europe ; Dale S. Recinella, ancien avocat et aumônier dans le couloir de la mort en Floride ; Andrea Tornielli, directeur éditorial du dicastère du Saint-Siège pour la communication.
Témoigner de la miséricorde envers tous, et en particulier envers les plus éloignés et les plus marginalisés, est un trait distinctif du pontificat du pape François. Jamais comme à notre époque, l’annonce de Dieu, qui attend toujours de nous accueillir, n’a eu une telle valeur missionnaire. L’Église, en effet, est dans le monde pour permettre que se reproduisent pour les femmes et les hommes d’aujourd’hui les rencontres racontées dans l’Évangile. C’est dans cette perspective qu’il faut lire le magistère de François, ses paroles et ses gestes. Nous le faisons avec l’aide des histoires de ceux qui sont en première ligne dans les couloirs de la mort en Floride et de ceux qui s’engagent à sauver les victimes de la traite des êtres humains.




Des hommes d'honneur aux hommes d'amour
Valerio Montalbano, fils de Giuseppe Montalbano, médecin de Camporeale, tué le 18 novembre 1988 sur ordre de Giovanni Brusca ; Domenico Pace, détenu à la prison de Sulmona ; Lia Sava, procureur général à la cour d’appel de Palerme ; Paolo Tosoni, avocat pénaliste. Discours de clôture par Fabio Pinelli, vice-président du Conseil Supérieur de la Magistrature. Introduction par Salvatore Taormina, rédacteur culturel du Meeting pour l’amitié entre les peuples.
Dans la continuité idéale de l’exposition sur le bienheureux Rosario Livatino en 2022 et de l’événement sur le bienheureux Don Giuseppe Puglisi en 2023, la rencontre proposée se propose de confronter, sous forme de témoignage, accompagné de la contribution d’analyses et de lectures approfondies d’opérateurs du monde de la justice (par exemple avocats et/ou magistrats), les expériences d’un membre de la famille d’une victime de la mafia et celle d’un condamné pour meurtre mafieux (dans ce cas soumis à l’indispensable autorisation de l’autorité judiciaire compétente) également marquées par les effets de la rencontre chrétienne. L’objectif est de montrer comment, en vertu de cette dernière, bien qu’à partir de perspectives diamétralement opposées sur le plan de la condition humaine et de la dynamique factuelle, le drame vécu peut s’avérer un itinéraire efficace de conversion pour tous et de ce repentir qui, encore récemment, du cri de saint Jean-Paul II dans la Vallée des Temples à Agrigente jusqu’aux paroles du pape François à Palerme en 2018, résonne comme la contribution spécifique de l’Église sur le chemin de la résistance aux structures de péché et d’idolâtrie du pouvoir dont le phénomène mafieux est l’expression.




Il faut un village pour éduquer
Sœur Zeph, meilleure enseignante du monde en 2023 ; Rose Busingye, infirmière et responsable du Meeting Point à Kampala. Présenté par Matteo Severgnini, recteur de l’école Regina Mundi de Milan, responsable de CL-Lycée.
« Il faut un village pour éduquer » est le titre de la rencontre de clôture du Meeting de Rimini de cette année, à laquelle participent Rose Busingye et Sister Zeph. Cette affirmation, rappelée à plusieurs reprises par le pape François, souligne l’importance de la communion et de la communauté dans l’éducation : le village tout entier est nécessaire à la croissance d’une personne. Rose Busingye, infirmière travaillant dans les bidonvilles ougandais, raconte comment sa rencontre avec Monseigneur Luigi Giussani lui a fait découvrir qu’elle était aimée, la revitalisant dans sa relation avec des centaines de femmes touchées par le VIH. Des femmes maudites par la société renaissent dans la rencontre avec l’infirmière et souhaitent construire des lieux génératifs pour leurs enfants et pour les enfants d’Ouganda, afin qu’ils connaissent leur valeur infinie. Sœur Zeph, lauréate du Global Teacher Prize 2023, a fondé une école pour les enfants pauvres dans l’arrière-cour de sa maison au Pakistan à l’âge de 13 ans seulement, créant ainsi des lieux d’éducation vitaux. Deux histoires extraordinaires qui montrent comment l’éducation consiste à offrir sa vie et l’essentiel que le cœur humain recherche, dans une responsabilité qui exige le partage et l’engagement de communautés entières.