Infirmière dans un hôpital de Milan, en quelques heures, bien qu’étant jeune et inexpérimentée, elle se retrouve auprès des malades en soins intensifs. La peur et les plaintes prennent le dessus. Puis, après la première garde, quelque chose change…
Elle est atteinte d’une maladie rare qui entraîne une immunodépression sévère. Les indications sont claires : rester cloîtrée chez elle. Toutes les précautions ne suffisent cependant pas à vaincre la peur. Et pourtant…
Il est hospitalisé pour le coronavirus. Il a des difficultés à respirer, mais il garde les yeux ouverts. Pour découvrir tous les signes de Sa présence. « Je ne suis pas content d’être tombé malade, mais reconnaissant pour ce que je découvre »
Il est chirurgien à Milan. Sa spécialité ne concerne pas le virus. Il se sent donc un peu "sur la touche" pendant cette urgence sanitaire. Et il se demande : « Quelle est ma contribution ? »
Gabriele, de Bergame, a réussi à accompagner sa mère au cimetière. Presque clandestinement. Il repense à elle, à ce qu’elle leur a laissé. Mais aussi à nos personnes âgées et à la raison pour laquelle nous prenons soin d’elles
Un enseignant rencontre, par liaison vidéo, un groupe d’étudiants musulmans. Ils parlent de peur, de soucis, de l’absence d’école. Puis, l’un d’entre eux introduit le thème de Dieu. Et du sens de cette épreuve
Une Banque Alimentaire dans la province d’Ancône qui continue à aider les personnes âgées qui sont seules. L’action d’un restaurateur qui ne travaille que pour eux. La découverte de la nécessité de l’école de communauté. Surtout aujourd’hui
L’appel d’un ami en quarantaine. Le souvenir de vacances sur les pas de saint Benoît et la question du Psaume : « Qui donc aime la vie et désire les jours où il verra le bonheur ? ». Que même les tentatives de rester en contact ne peuvent censurer
Raffaela Paggi, directrice de la Fondation Vassili Grossman de Milan, raconte à quel point l'urgence Coronavirus est en train de changer la vie scolaire. « En ce moment, on ne peut pas être moins exigeant avec les jeunes qu'avec les adultes »
Le travail aux urgences. L’alerte lors du premier malade du coronavirus. Benedetta repense aux paroles de Carrón et à cette « méthode » qui vaut pour tous : « Ce qui nous soutient, n’est pas l’intelligence ou le courage, mais une présence »
La méditation du pape François pendant la prière pour demander la fin de l’épidémie, place Saint-Pierre. « Notre foi est faible et nous avons peur. Mais toi, Seigneur, ne nous laisse pas à merci de la de la tempête »
Luca Salvi travaille à l’hôpital d’Alzano Lombardo (Bergame), l’un des foyers de l’épidémie. Où tout a changé. De la conception du travail aux relations entre collègues. « Ce qui se passe nous fait réfléchir à notre cohérence »
Face au constat que le virus a redéfini chaque aspect de la vie, surgit une question : comment la présence du Christ peut-elle s’imposer pour que ce soit Lui à définir chaque instant ?
Il travaille aux urgences, dans le service des maladies infectieuses. Parfois, il y a la tentation de crier et de s’enfuir. Parfois, il y a la surprise d’être aidés par le simple message d’un collègue...
Pendant les premiers jours de fermeture des écoles, Elena ne savait plus où donner de la tête. Petit à petit, elle se rend compte que, dans cette agitation excessive, quelque chose ne tourne pas rond. Mais quoi ?
Elle est infirmière et travaille avec des patients positifs au Covid-19. Les cris d’une femme au téléphone. Un prêtre âgé qui a peur. Deux épisodes où, pendant le travail, « le Christ m’a demandé : "As-tu peur ? As-tu confiance en moi ?" »
L’invitation à une supplication commune pour la menace de la pandémie, mercredi 25 mars à midi. Suivie, le vendredi 27 mars, par une prière et une bénédiction Urbi et Orbi sur le parvis désert de la basilique Saint-Pierre
La Pénitencerie apostolique annonce que les patients et les opérateurs de santé peuvent avoir accès à l’indulgence dans des conditions spéciales. Dans des cas limites, les prêtres pourront donner le sacrement de réconciliation à des groupes de malades
Ne pas pouvoir se retrouver, ni aller à la messe. Pour Elisa et Laura, le vrai défi ce n’est pas « se voir quand-même » ou « malgré » ce qui est en train de se passer. Mais essayer de rester face à une provocation : quel pas nous est est demandé ?
Stress dans l’organisation, incompréhensions, malaise des patients. Dans un service devenu un hôpital de campagne, Luisa a l’impression de crouler sous les difficultés de son travail. Et elle se demande : « Être chrétiens, qu’est-ce que ça change? »
Revenir à l’essentiel, prier et suivre - autant que possible - les gestes indiqués par le mouvement. Efrem explique comment, et pourquoi, on peut vivre « le centuple ici-bas » même enfermé à la maison depuis des jours